Olivia Thiland
Arts visuels, ÉdAC 2018, UQO

Sans titre, sérigraphie sur carton lustré, approximativement 215 × 36 × 19 cm, 2017. Sans titre (détail d’un projet en cours), image de synthèse (dimensions variables), 2018.
Mon travail s’intéresse à l’animal en tant que marchandise ou être esthétisé. En étudiant les contraintes que subit son corps dans sa transformation en matière viande et les qualités formelles qui déterminent sa nouvelle identité visuelle, je pose la question : Comment rendre visible la transformation de l’animal en marchandise ? Comment la violence inhérente à l’élevage de masse est-elle oblitérée par les stratégies de commercialisation ? Aux moyens des stratégies esthétiques de l’art, j’imite les principes de séduction et de standardisation de l’industrie par des installations demandant au spectateur d’y inscrire son propre corps, ainsi que par des éléments visuels demandant à être observés ou déchiffrés.