Je suis finissante au baccalauréat en muséologie et patrimoines avec une mineure en approches éducatives. Pourtant, ce n’est pas là qu’ont débuté mes études universitaires. Ma passion pour la muséologie s’est développée progressivement. Après avoir commencé des études en philosophie, puis en sociologie et en anthropologie, je découvre le programme de muséologie à l’UQO et j’y trouve ce qui manquait à mes expériences universitaires précédentes : l’opportunité de marier art, histoire, éducation et innovation sociale, et ce de manière concrète et actuelle. Pour moi, la muséologie et l’éducation représentent deux facettes de la même médaille et, par le fait même, ce que je souhaite retenir de mes études dans ma carrière en muséologie : la conviction que le musée se doit d’être moteur de développement et d’innovation pour tous.

Mon projet synthèse me représente bien : il unit mon amour pour les enfants et l’éducation à l’affection particulière que je porte à mon quartier, le Vieux-Hull. Ma création, une carte interactive dans un espace numérique. Celui-ci est guidé par la mascotte aviaire du Patrimoineau, qui invite les enfants de 2^e^ et 3^e^ cycle de l’école primaire à découvrir la notion de patrimoine à travers l’exploration ludique de différents éléments patrimoniaux sur l’île de Hull. Mon dispositif souhaite passer un message aux jeunes résidents du Vieux-Hull : que l’histoire riche et vivante de leur quartier n’a pas besoin de se vivre à travers les pages d’un livre !

Mon diplôme bientôt en poche, j’ai le regard tourné vers l’avenir. Je rêve d’une carrière en musée, en éducation ou médiation, où j’aurai l’occasion de travailler pour et avec nos générations futures. Cependant, je doute que ce baccalauréat marque la fin de mes études. Après tout : plus nous apprenons, plus nous constatons tout ce qu’il nous reste à découvrir.