Après mes deux années de CÉGEP, j’ai longuement tenté de découvrir ce qui me passionnait réellement et pour ce faire, j’ai exploré plusieurs programmes universitaires. En cherchant désespérément un programme offert dans la région, mon choix s’est arrêté sur la majeure en muséologie et patrimoines… sans grande conviction. Toutefois, dès le premier cours, je n’ai pas seulement découvert un intérêt, mais aussi une passion! Celle-ci a surtout été éveillée par des visites de réserves muséales. Par la suite, grâce à l’obtention d’un contrat d’assistante de recherche, j’ai été convaincue de poursuivre dans ce domaine.

Le programme de muséologie m’a permis de développer de nombreuses compétences dans plusieurs domaines. J’ai un intérêt spécifique pour la conservation d’objets et du patrimoine bâti. Je suis également très intéressée par le design d’exposition, le design graphique et la recherche scientifique sur toutes les catégories d’objets (œuvres, artefacts, spécimens). J’avoue cependant avoir un intérêt particulier pour les spécimens naturels.

Mon projet-synthèse de fin de baccalauréat est le scénario d’un module d’exposition qui porte sur la beauté subjective, voire étrange, de certains spécimens de science naturelle. Ce sont des objets des collections d’animaux, de fossiles, de minéraux, de plantes et d’algues de la réserve du Musée canadien de la nature. Dans ce scénario d’exposition, je mets en valeur des spécimens qui sont souvent mal aimés, qui sont peu exposés ou ne le sont pas du tout parce que leur esthétique ne répond pas aux critères culturels nord-américains de la beauté.

Après mes études, je souhaite vivre diverses expériences professionnelles muséales afin de choisir de manière éclairée la spécialisation de ma maîtrise. Pour l’instant, j’aimerais travailler en conservation, soit d’objets ou du patrimoine bâti.