Robot-sculpteur activé par chacune des voitures passant devant l’œuvre. Œuvre teintée de réflexions sur l’anthropocène, installation interactive qui s’inscrit dans une réflexion sur la circulation dans la ville et l’impact des voitures sur la transformation des milieux urbains.

«Tête caramel» est un commentaire cynique sur la cristallisation du système économique capitaliste, sur l’anthropocène, ainsi qu’un clin d’œil à la culture no future. Si la voiture est un symbole ambulant de la destruction des écosystèmes, elle est, avec «Tête caramel», considérée plutôt comme ruine, comme souvenir d’une ère industrielle révolue à délaisser.

Installation réalisée pour mettre en espace l’idée d’inutilité de la possession des outils de production en l’absence de force de travail. La location (le vol) du temps de travail d’autrui est la solution pour activer les corps morts que sont les moyens de production.