ÉdACÉcole des arts et cultures

Sandrine Desjourdy

Muséologie et patrimoines, ÉdAC 2019, UQO

Vue de l’exposition Couturier du Rêve – Dior. 2017. Musée des Arts Décoratifs de Paris. Photographie : Sandrine Desjourdy, 2017 ©.

Muséologie et design: pour la mise en valeur historique de l’art vestimentaire

Il m’a été quelque peu difficile de savoir ce que je voulais faire dans la vie. Cependant, ayant toujours été passionnée par le monde des arts, de la culture et de l’histoire, je savais que je voulais être dans un domaine inusité et relié à mes intérêts. Lorsque j’ai terminé mon programme en design de mode, j’ai découvert la majeure en muséologie et patrimoines de l’UQO. En la combinant à la mineure en design graphique, je m’assurais d’accomplir un parcours universitaire répondant à mes besoins et à mes intérêts. Grâce à un échange étudiant à Paris, des professeurs et chargés de cours passionnés et beaucoup d’heures de travail, j’ai vécu une expérience unique qui m’a non seulement formée, mais également aidée à gagner confiance en moi.

Mes intérêts spécifiques sont principalement axés sur les collections et la recherche d’objets, mais aussi sur la scénographie. Je me suis plus particulièrement intéressée aux expositions de mode vestimentaire et, en conséquence, à la démystification de certains mythes relatifs aux costumes historiques. La recherche et les sources primaires sont alors d’une aide précieuse. Par l’histoire vivante, voire la muséologie vivante, je crois fortement que l’on peut rendre l’histoire plus accessible au grand public, c’est donc un domaine que j’aimerais explorer au sein de ma carrière.

À la fin de mon parcours, j’ai eu la chance de créer un scénario de performance historique basé sur la reproduction d’un vêtement féminin des années 1920. Ce projet de synthèse pourrait être utilisé dans les musées d’histoire vivante ou, plus classiquement, d’histoire. Ce projet montre comment est faite une robe avec les techniques de l’époque, afin de transmettre un pan des patrimoines matériel et immatériel relatifs à la couture ménagère. Cette expérience s’adresse principalement à un public adulte, même si tous les groupes d’âge peuvent s’y intéresser. Les interprètes des musées d’histoire vivante pourraient ensuite recréer cette démonstration (réactiver ce patrimoine) dans le cadre d’activités spéciales.

Cet été, après mon stage, j’aimerais intégrer directement le marché du travail dans le domaine du patrimoine ou de la muséologie d’histoire ou d’art. Étant passionnée par l’histoire de la mode vestimentaire des 19e et 20e siècles, j’aimerais continuer à faire de la recherche et poursuivre ma démarche artistique en couture historique.


Je suis diplômée du baccalauréat avec majeure en muséologie et patrimoines et mineure en design graphique. Mon intérêt muséal va vers les collections, particulièrement celles de costumes et de textiles, mais aussi vers la scénographie.