Laurence Breault
Muséologie et patrimoines, ÉdAC 2020, UQO

Cité de Carcassonne, France, Mai 2019. Photographe : Laurence Breault
Ma passion pour l’histoire est ce qui m’a menée à entreprendre une formation en muséologie et patrimoines. Quand j’étais toute jeune, mes parents se sont pris d’intérêt pour l’histoire médiévale, un goût qu’ils m’ont transmis et qui s’est développé de façon exponentielle au fil des ans. J’ai d’abord entrepris un baccalauréat en études anciennes avec mineure en études médiévales à l’Université d’Ottawa dans le but de parfaire mes connaissances dans les périodes historiques qui éveillaient le plus d’intérêt en moi.
Après avoir obtenu ce premier diplôme, j’ai effectué un voyage en Italie, où j’ai eu l’immense joie de voir dans des musées de Venise et de Florence plusieurs artefacts que je n’avais, jusque-là, étudiés que dans mes cours. J’ai alors su que je voulais pratiquer un métier qui me permettrait de protéger ces artefacts tout en assouvissant ma soif d’histoire. La muséologie semblait alors le choix le plus avisé.
Ma formation à l’UQO m’a amenée à suivre une formation en médiation culturelle à la Sorbonne Paris Nouvelle 3 au cours de l’hiver 2019. Là, j’ai eu la possibilité de dresser des parallèles entre la muséologie canadienne et européenne. Malgré les défis de ma formation à l’UQO, j’ai su que je m’engageais dans la bonne voie professionnelle.
Mon projet de synthèse unit ma formation et ma passion pour l’histoire antique à mes apprentissages en muséologie. Il s’agit d’un catalogue d’exposition qui traite de la navigation sur la mer Méditerranée durant l’Antiquité. Le catalogue a pour but d’explorer les différentes façons dont la Méditerranée a contribué à influencer les civilisations anciennes par le rassemblement d’objets liés à plusieurs peuples du bassin méditerranéen. Ce projet m’a donné l’occasion d’explorer les collections de certains des plus grands musées du monde pour faire l’expérience d’une première publication.
J’ai plusieurs intérêts lorsqu’il est question de muséologie, mais j’aimerais tout particulièrement faire carrière en gestion et en conservation de collections. Je désire avoir l’occasion de participer à des projets d’exposition et à des recherches, ainsi que de produire du contenu dont les étudiants, les chercheurs, mais également les passionnés, pourront bénéficier.