Florence Simard

Arts visuels, ÉdAC 2021, UQO

À travers ma pratique artistique, j’imagine et travaille le réel. J’observe à la loupe ses périphéries: ronds-points, terrains vagues, friches, bancs de neige et autres espaces naturels inexploités en marge de la ville. Mon intervention au sein de ces non-lieux agit à la fois comme un ancrage et un attracteur de douceur.

Faire la lecture à la raquetteuse, au papa dans sa dodge grand caravan rouge, à la petite fille en vélo, à ma voisine madame dion, aux éboueurs, aux corneilles, à l’avion

Faire la lecture à la raquetteuse, au papa dans sa dodge grand caravan rouge, à la petite fille en vélo, à ma voisine madame dion, aux éboueurs, aux corneilles, à l’avion, 2021, vidéo-performance, 45°29'2.101"N 75°43'40.39"W

les deux pieds dans un sleeping bag de blanc-gris-brun mouillé
au beau milieu de nulle part
juste ici
dans le bruissement des étoiles
entends-tu ma voix?

Creuser le rond-point/ Trouver l’asphalte

2020. Performance filmée, 2 min. 39 s.

Je me demande s’il y a de l’asphalte sous le rond ou si la terre du rond-point est en contact direct avec le sol. Étude du rond-point en tant que lieu et objet.

Forcer le printemps/ Prendre soin du dehors

2019. Performance filmée, 5 min. 9 s.

Série de tentatives rapides de modification de mon environnement : racler des feuilles mortes; arroser des branches détachées; couper ce qui est mort; balayer les rues; pelleter les restants de bancs de neige. Ces actions qui révèlent le poétique dans le banal représentent une envie de renouveau et un doux écœurement de l’hiver.