Jessica Minier
Muséologie et patrimoines, ÉdAC 2017, UQO
La muséologie d’art comme passion première.

Mirroring the musée d’Adad Hannah dans l’exposition Intrus/Intruders © Musée national des beaux-arts du Québec, 2008
La muséologie est une discipline qui m’apparaissait inatteignable au premier cycle universitaire. Bien heureusement, l’UQO offre le seul programme de niveau baccalauréat au Québec. Celui-ci m’a permis de confirmer mon intérêt pour le milieu avant mon entrée à la maîtrise. J’ai pu m’y épanouir auprès de professeurs et de chargés de cours expérimentés tout en m’impliquant concrètement dans le milieu grâce à la Galerie UQO. D’ailleurs, les divers niveaux de relation entre les musées nationaux et notre université m’ont permis d’esquisser un réseau professionnel dans le domaine.
À la fin de mon parcours, j’ai élaboré une trousse éducative muséale en arts comme projet de fin d’études. Celle-ci aborde l’art moderne et se décline en trois sous-thématiques: Picasso et le cubisme; Boccioni et le futurisme; Calder et l’art cinétique. La trousse s’adresse à des groupes scolaires de niveau primaire ayant un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme.
Depuis mon entrée dans le programme, j’affectionne tout particulièrement la muséologie d’art. Pour ma carrière, je souhaite m’orienter vers les expositions à titre de responsable du développement créatif ou de chargée de projets. Puisque j’ai également un intérêt pour la recherche, j’envisage aussi la conservation ou encore la gestion de l’information et le catalogage.
Toujours au sein de l’Université du Québec en Outaouais, je poursuivrai dès l’automne prochain une maîtrise en muséologie et pratique des arts. Relativement aux expositions permanentes, j’envisage d’aborder la question du «temps court intégré» au «temps long» comme stratégie voulant augmenter l’attractivité des expositions permanentes dans les musées d’art.