En empochant mon diplôme, je m’engage sur la route de la maîtrise en muséologie, toujours dans l’espoir de finir par trouver ce que je ferai quand je serai grande. Grâce à mon projet synthèse, La Machine à remonter l’histoire, j’aborde une de mes passions, le partage du savoir, renouant par la même occasion avec le plaisir de la création. Marier tous mes intérêts est une tâche complexe, un défi digne d’une thèse à lui seul, mais j’ai néanmoins l’intime conviction que j’ai trouvé le domaine qui m’était destiné.

Si j’avais à exprimer simplement l’expérience complexe de mon parcours universitaire, je citerais Lin-Manuel Miranda, dramaturge et auteur-compositeur américain. Dans son œuvre la plus connue, où il redonne vie aux protagonistes de la Révolution américaine, son Washington rappelle ceci au jeune Hamilton : «History has its eyes on you.» [L’Histoire t’a à l’œil.] Je n’ai personne en particulier à impressionner, pas de record à briser, mais je veux marquer l’histoire.