ÉdACÉcole des arts et cultures

30 nov. 2016

17h30, La Filature

Rosika Desnoyers et David Tomas

MILLET MATRIX IV

80, rue Hanson, Gatineau (Québec)

La conférence porte sur le projet Millet Matrix IV, son contenu et ses stratégies visuelles et plus particulièrement sur la question de la structure des versions antérieures du projet.

Vernissage de l’exposition à AXENEO7: 19h à minuit

www.axeneo7.qc.ca

Rosika Desnoyers est artiste canadienne. En 2015, elle a complété une recherche postdoctoral avec David Tomas à l’École des arts visuels et médiatiques, Université du Québec à Montréal. Elle est diplômée du programme de doctorat des sciences humaines de l'Université Concordia, Centre for Interdisciplinary Studies in Society and Culture. Sa thèse, intitulée A Genealogy of Berlin Work: A History of Errors (2012), est la première étude scientifique de la tapisserie-à-l’aiguille dit de Berlin, conçu dans ses contextes sociaux, culturels et politiques à travers deux siècles de changement et dans le cadre d'une enquête artistique de petit-point (needlepoint) comme un moyen d'explorer la fonction sociale de l'art. Desnoyers travaille avec le petit-point depuis le début des années 1990. Ses œuvres ont été présenté au Canada et à l’international, et, elle est récipiendaire en 2015 d'une résidence internationale à Londres du Conseil des Arts du Canada.

David Tomas est artiste et anthropologue. Sa production en arts visuels et médiatiques prend sa source dans la critique postérieure aux pratiques « néo-académiques » des années 70 et aborde diverses facettes des disciplines de l’art conceptuel. Au cours des trente dernières années, son travail traite en particulier de la nature et des fonctions des différentes formes de savoir qui sont créées aux confluents de l'histoire de l’art contemporain, de l’histoire et de l’anthropologie des médias et des cultures et transcultures des technologies de l’image. Dans son œuvre visuelle et également dans ses écrits, Tomas examine les rapports de l’art en tant que discipline fonctionnant en tension avec les autres disciplines qui constituent la matrice traditionnelle du savoir universitaire. Son travail récent explore ces questions et ces tensions du point de vue des rapports entre les modes d’exposition et les pratiques non conventionnelles et post-institutionnelles.